Alvin C. York |
Alvin Cullum York
(13/12/1887
-
2/09/1964).
Ce natif du Tennessee s'engage en 1917 dans l'armée américaine
au 328ème régiment d'infanterie, 82ème division (ALL
American).
Le 8 octobre 1918, dans la forêt d'Argonne, il capture à lui
seul un bataillon de mitrailleurs allemands qui tenaient une
position fortifiée. À cette occasion, il tue 25 soldats ennemis
et fait 132 prisonniers. Ce fait d'armes exceptionnel lui vaut
ses galons de sergent et de se voir décerner la Distinguished
Service Cross, qui sera remplacée par la médaille d'honneur du
Congrès plus tard, la croix de guerre française, également
remplacée, mais par la légion d'honneur, et la croix de guerre
d'Italie et du Monténégro.
Exploit
d'autant plus remarquable pour un homme qui n'avait endossé
l'uniforme qu'à contrecoeur, puisqu'il était à l'origine
objecteur de conscience. Le 22 mai 1919, des milliers de
New-Yorkais envahissent la Cinquième Avenue afin de célébrer le
retour au pays du héros.
Une stèle rappelle ce fait d'armes dans la commune de CHATEL-CHÉHÉRY
(Ardennes). |
par Caius |
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(Cacao Lacté - 1903) |
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Chemin des dames
16 Avril 1917 |
Entre 1914 et 1918, ce sont sans doute
plus de 500 régiments français, allemands, mais aussi
britanniques, américains et italiens qui ont combattu au Chemin
des Dames.
Avec Verdun, l'Argonne, la Somme et Ypres, le Chemin des Dames
est l'un des grands champs de bataille de la guerre de
1914-1918.
Son nom est surtout associé à l'offensive française du printemps
1917, mais il y a eu d'autres batailles du Chemin des Dames.
Quatre ans durant, dès les premières semaines de la guerre et
jusqu'aux derniers jours du conflit, des hommes sont tombés, par
dizaines de milliers, sur les flancs ou sur les crêtes du fameux
plateau qui domine la vallée de l'Aisne au sud et la vallée de
l'Ailette au nord.
Offensive du 16 Avril 1917 :
A la tête des armées françaises depuis le début de la guerre, le
général Joffre est remplacé le 13 décembre 1916 par Robert
Nivelle.
Reprenant en partie le plan de Joffre, Nivelle promet d’opérer
une percée décisive sur le Chemin des Dames « en 24 ou 48 heures
».
Plusieurs fois reportée, notamment suite au repli stratégique
allemand sur la ligne Hindenburg (ou Siegfried), et même remise
en cause (le 6 avril, Nivelle propose sa démission qui est
refusée), l’offensive est finalement fixée au 16 avril à 6
heures du matin.
Plus d’un million d’hommes ont été rassemblés sur un front de 40
km entre Soissons et Reims : placée en réserve, la Xe armée est
chargée d’exploiter les succès des Ve et VIe armées qui doivent
rompre le front.
Pour la première fois du côté français, des chars d’assaut
doivent être engagés.
Une longue et intense préparation d’artillerie qui commence le 2
avril, compromet tout effet de surprise et surtout, ne détruit
que très partiellement les défenses allemandes.
Le 16 avril, quand les premières vagues s’élancent à l’assaut du
plateau du Chemin des Dames, elles se heurtent à des barbelés
souvent intacts et elles sont fauchées par le feu des
mitrailleuses allemandes.
Le mauvais temps (pluie, neige et froid) n’est pas sans
conséquences, en particulier dans les bataillons de tirailleurs
sénégalais, des troupes en fait recrutées dans toute l’Afrique
occidentale française, de Cotonou à Bamako et d’Abidjan à
Tombouctou.
Dès les premières heures, l’offensive apparaît comme un échec
sanglant.
Or, malgré des pertes particulièrement élevées (30 000 tués et
100 000 blessés en 10 jours du 16 au 25 avril) et en dépit de
ses promesses, Nivelle s’obstine au-delà des « 24 ou 48 heures »
annoncées…
En un mois, il y aura 270 000 victimes.
Avec cet échec dramatique, la désillusion est immense chez les
poilus. Ils ne supportent plus les sacrifices inutiles et les
mensonges de l'état-major. Des centaines de mutineries éclatent
çà et là.
Le général Nivelle est limogé dès le 29 avril et remplacé par le
général Pétain, auréolé par ses succès à Verdun. |
Par Caius &
Le Memorial du Chemin des Dames |
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Bataille du Jutland
31 mai 1916 |
Mer du Nord (nord-ouest du Danemark)
Le 31 mai 1916, au large de la côte du Jutland et à l’ouvert du
détroit du Skagerrak, les flottes de haute mer allemandes et
britanniques se trouvaient face à face et livraient ce qui peut
être considéré comme la plus grande bataille navale du XXème
siècle.
La bataille du Jütland est la plus grande bataille navale de la
Première Guerre mondiale et certainement l'une des plus
complexes de l'Histoire. Les amiraux allemands Hipper et Scheer
ont fait prendre la mer à leur immense flotte dans le but de
briser le blocus anglais. Pour ce faire, ils voulaient anéantir
la Home Fleet (Amiral Beatty), basée à Rosyth (Écosse), avant
que la Grand Fleet (amiral Jellicoe) ne puisse intervenir. Si
Hipper a réussi à attirer la Home Fleet vers le piège tendu,
Scheer et lui ont été incapables d'appliquer le plan initial.
L'arrivée de Jellicoe a forcé la flotte allemande à se replier
sur le port de Wilhelshaven.
Plus de 250 navires de toutes sortes ont participé à cette
bataille. La Royal Navy est victorieuse, certes, mais elle a
payé un lourd tribut; elle a perdu trois croiseurs de bataille,
trois croiseurs-cuirassés, huit destroyers et 6 000 hommes. Les
Allemands y ont laissé un croiseur de bataille, cinq croiseurs,
et cinq destroyers et 2 500 hommes. La flotte impériale
allemande a été par la suite confinée à ses ports et n'a plus
jamais fait de sortie en force.
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Par Caius |
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