Samedi 10 Juin 1944                                               METOG (c)2006-2024 Eric TRIAU <@Contact>

Les vrais vaincus de la guerre, ce sont les morts

10cents
Do Not Forget !!!

(N'oubliez pas !!!)
 
Oradour sur Glane
10 juin 1944

Oradour sur Glane a été détruit, le 10 juin 1944.

      
 Ce village du Limousin, situé à 20km de Limoges, a été le théâtre d'une exécution systématique de la part des Waffen S.S. de la division Das Reich du
général Lammerding, faisant officiellement 642 victimes. Oradour-sur-Glane a été rayé de la carte, un après-midi de juin, quatre jours après le débarquement en Normandie. Conservé en état de ruine, ce village fantôme reste le témoin d'un crime odieux...


Retour sur un massacre :
En début d'après-midi, le 10 Juin 1944, les Waffen S.S. encerclent Oradour et rabattent vers le centre-ville les personnes qui travaillent dans les champs. La population est rassemblée sur la place principale sur le prétexte d'un contrôle d'identité. Les hommes sont séparés des femmes et des enfants qui seront menés dans l'église.
Les hommes sont répartis en six groupes et menés dans les plus grandes remises ou granges d'Oradour où les allemands ont installé des mitrailleuses

A 16 heures,
et en quelques secondes les hommes sont abattus sans comprendre pourquoi. Les allemands recouvrent les corps de matériaux combustibles et mettent le feu dans ces lieux de supplices ainsi qu'aux maisons.
    

Les témoignages des quelques rescapés indiquent deux choses : la première : tout d’abord, les Allemands ont tiré bas et dans les jambes de leurs victimes ; ensuite, le feu a été allumé sur des hommes encore vivants. La déclaration d’un rescapé établit qu'ils parlaient encore ; les moins blessés ont pu s'échapper, mais ceux qui l'étaient davantage ont été brûlés vif.
A 17 heures, c'est malheureusement au tour des femmes et des enfants (400 personnes dont 207 enfants) réunis dans la petite église.
Les allemands déposent une caisse au milieu de la foule, au milieu de l'édifice. Il en dépasse un cordon qu'ils allument. Cette caisse destinée à asphyxier, explose et met en éclat les vitraux. L'asphyxie ne s'opère alors pas comme les allemands le prévoyaient. C'est alors qu'ils tirent sur les femmes et les enfants. (Aujourd'hui, on peut encore voir les impacts des balles sur les murs intérieurs de l'église). Divers objets combustibles sont jetés sur les corps, et le feu y est allumé. L'incendie de l'église est violent, le clocher réagi comme une cheminée et la nef comme un four. La chaleur devient très forte, les cloches fondent. Une femme, Mme Rouffanche, parvient à s'enfuir par un vitrail.
Pendant que dans les granges et dans l'église s'exécutaient ces horribles massacres, d'autres détachements de S. S. se déchaînaient dans le village, commettant les pires atrocités.
On a recueilli dans le four d'un boulanger les restes calcinés de cinq personnes : le père, la mère et les trois enfants.
Un puit renfermant de nombreux cadavres est à signaler dans la ferme de Lauze, chez Picat.
      
Il a été impossible de se rendre compte si les infortunées victimes avaient péri à la suite de fusillade ou si elles avaient été enterrées vivantes comme certains l'ont prétendu. Aucune douille n'a été trouvée à proximité et aucune trace de balle n'a été décelée.
     
C'est ainsi que les bourreaux se sont mis cyniquement à l'ouvrage, parcourant le village, la mitraillette et le revolver à la main.
     
On ne compte que six survivants au massacre (personnes s'étant échappées des lieux de supplice) : 5 hommes et une femme.
 


 

par Caius & Oradour Souviens-Toi & Le centre de Mémoire d'Oradour

 
Maillé, le massacre oublié
25 août 1944
Maillé est un village du sud de l'Indre et Loire, en Touraine. Il est situé à 40 km au sud de Tours. Ce jour là, tandis que Paris était libéré, Maillé était victime d'un massacre organisé et sans limite de la part de l'armée allemande en représailles d'actions de la résistance.
Ce massacre a couté la vie à 124 habitants de Maillé ; pour la plupart des femmes et des enfants. La victime la plus âgée avait 89 ans et le plus jeune 4 mois.
 
Dans la matinée du vendredi 25 août 1944, des militaires allemands d'une division SS encerclaient le village et fusillaient toutes les personnes civiles qu'ils trouvaient au fur et à mesure de leur progression.
Les gens ont été traqués dans les champs, dans les maisons, les jardins, les caves... On les a mitraillés, fusillés. Certains ont été égorgés, d'autres étaient brûlés au lance-flamme. Le bétail est abattu lui aussi. Ensuite, après avoir massacré une famille, les allemands mettaient le feu aux bâtiments.
Seuls ont échappé à la mort les personnes qui ont pû se cacher avant l'arrivée des allemands ou qui ont simulé la mort sous des cadavres.
D'après les survivants, les massacreurs étaient jeunes, habillés de vert. Ils riaient.
Ils progressaient du sud vers le nord du village. Ils sont partis vers midi. Par deux fois, ils ont laissé une signature : un simple billet sur lequel est écrit : "C'est la punission des terroristes et de leurs assistents".
Ce massacre a duré toute la matinée. Dans l'après-midi et jusque tard dans la soirée, l'artillerie allemande à bombardée le village, achevant de le détruire.

Le sous-lieutenant, Gustav SCHLUETER, commandant le gîte d'étape de Sainte-Maure, a été reconnu coupable du massacre de Maillé. Il a été condamné à mort par contumace en 1952 par le tribunal militaire de Bordeaux. N'ayant pu être retrouvé, il n'a pas été exécuté.

On ne connait toujours pas le nom de la division SS qui a perpétré le massacre et la destruction de Maillé...

par Caius & Maillé, village martyr

Sabotage du dépôt de Jonzac
30 Juin 1944

Un sabotage a été effectué, aujourd'hui, dans les carrières de Hurtebise, à Jonzac, Charente-Maritime, par le groupe franc Alerte, à la demande de Londres.

Le principal artisan de l'opération, Pierre Ruibet, sous-lieutenant FFI, s'était fait embaucher comme manutentionnaire et s'est sacrifié pour en assurer le succès. Il avait 19 ans.

Les anciennes galeries contenaient la valeur de cent vingt trains de munitions. Les explosions ont durées pendant deux jours.

Son équipier, Claude Gatineau, fut capturé, livré à la Gestapo, torturé puis fusillé le 1er Juillet...les yeux non bandés...

 

Par Caius & Chronique de la seconde guerre mondiale.
 
Massacre de Tulle - 9 juin 1944
Ce 8 juin, au soir, la division " Das Reich" pénètre à Tulle. Les habitants pensent qu'ils ne font que s'arrêter  pour se ravitailler avant de se diriger vers la Normandie. Les SS vont organiser des représailles aux différentes attaques des Maquisards : le 9 juin au matin, ils vont frapper aux portes des maisons... 
Tous les hommes dans la ville de Tulle, tous ceux que les SS ont pu trouver, entre 17 et 60 ans et plus, sont tous "ramassés" et emmenés sur la place de Souilhac, près de la Manu. Ils vont y rester quelques heures et on va les rentrer dans la Manu. A partir de ce moment, il va y avoir le "tri". Les "Indispensables " à la vie de la ville sortent. Les autres ne savent pas ce qui va leur arriver. Un représentant de la Gestapo dirige les hommes d'une colonne vers l'autre en fonction de leurs papiers d' identité ou de leur apparence physique. Pendant ce temps, les gens sont toujours enfermés dans leurs maisons , à attendre.
L' après-midi, un haut-parleur circulant dans les  rues  annonce que des terroristes vont être pendus.
En effet, des cordes ont été installées aux balcons, aux crochets des boucheries, aux poteaux dans tout le quartier de Souilhac jusqu'au pont Dunant. Les futurs suppliciés sortent par groupes de 10, encadrés par des soldats  allemands, rendant  toute fuite impossible : ceux qui essaient sont brutalisés, les pendaisons vont se  succéder sous les yeux des proches. Un homme, Maurice Caquot, prendra la place d'un jeune homme.
    
Grâce à certaines interventions dont celle de l'abbé Espinasse qui assistera les derniers instants des pendus, ce seront 99 martyrs qui seront exécutés au lieu des 120 initialement prévus. Près de la Manu, dans une cour ombragée, les Allemands ont installé un phonographe qui passe des disques. Des officiers sont assis avec la "Chienne", secrétaire du directeur allemand de la Manu : ils boivent, parlent fort, crient, chantent, insultent les pauvres malheureux qu'on amène à la corde. Les suppliciés seront ensuite ensevelis à la décharge publique de Cueille, actuel "Champ des  Martyrs". Les autres prisonniers sont "parqués" dans un bâtiment de la Manu, pour la nuit. Le lendemain matin, le tri  a repris, mais ce seront encore beaucoup de prisonniers, 149 au total, qui prennent la direction de Limoges dans les camions. Le convoi les conduit dans des conditions horribles à Limoges puis de Compiègne à Dachau....
 
Par Caius
 
Quelques messages personnels
* Ecoute mon cœur qui pleure
 * Heureux qui comme Ulysse a fait un long voyage
 * Il a pleuré de joie
 * Il pleut toujours en Angleterre
 * J'aime les chats siamois
 * Je n'aime pas la blanquette de veau
 
Par Caius et Doctsf.com
 
Hiroshima - 6 Aout 1945
220 000 morts pour une paix
Le 6 août 1945, à 2h45, le bombardier B-29 "Enola Gay"
   
 piloté par Paul Tibbets, décolle avec à son bord une bombe atomique à l'uranium 235 de 14 kilotonnes, surnommée "Little Boy".
L'équipage est composé de douze hommes, dont quatre scientifiques. Deux autres B-29 l'escortent, emportant les instruments scientifiques destinés à l'analyse de l'explosion..
   
Au passage au-dessus d'Iwo Jima, le capitaine Parsons se glisse dans la soute pour amorcer la bombe. L'Enola Gay grimpe alors pour atteindre son altitude de bombardement.
À 7 h 09, l'alarme aérienne est déclenchée à Hiroshima ; un avion isolé est repéré. Il s'agit du B-29 d'observation météorologique "Straight Flush". Au même moment, deux autres appareils survolent Kokura et Nagasaki pour une mission de reconnaissance identique. Les conditions météorologiques sont très bonnes au-dessus d'Hiroshima ; la ville est choisie comme cible. Au sol, l'alerte aérienne est levée à 7 h 30. La ville a été peu bombardée pendant la guerre et les habitants ont l'habitude de voir les bombardiers américains survoler leur ville pour se rendre plus au nord.
À 8h 14, "Little Boy" est larguée  à près de 9 000 mètres au-dessus de la ville. L'Enola Gay fait un rapide virage sur l'aile pour éviter le souffle de l'explosion. Cinquante-trois secondes plus tard, la bombe atomique explose à 580 m au-dessus d'Hiroshima.
    
L'explosion rase instantanément la ville. 75 000 personnes sont tuées sur le coup.
   
La nouvelle de la destruction d'Hiroshima parvient à Tokyo le 7 août, laissant le gouvernement japonais sceptique et sans réaction.
Le 9 août c'est Nagasaki.
Le 15 août, l’empereur du Japon, Hiro-Hito, annonce la capitulation sans condition de son pays.
Le 2 septembre 1945, la capitulation japonaise est signée à bord du Missouri, provoquant la fin de la Seconde Guerre Mondiale

Dans les semaines qui suivirent l'explosion sur Hiroshima, plus de 50 000 blessés succombent.
A la fin de 1945, le total des morts est de 150 000.
Le mémorial de la paix comporte 220 000 noms de morts des conséquences directes ou indirectes de l'explosion.
Par Caius & Nezumi & Wikipédia
Maquis du Vercors
21 juillet 1944
Le Vercors, l’un des lieux de mémoire les plus célèbres de la Résistance en France, est « une tragédie totale qui frappe l’imagination par le sacrifice des hommes comme le décor presque religieux face auquel il s’est déroulé » (Henri Amoureux). L’histoire de ce maquis associe en effet, la gloire et les larmes...
      
 Dès février 1943, les premiers maquisards, fuyant le service du travail obligatoire (STO), arrivent dans le Vercors. En juillet 1944, ils sont trois mille, faiblement armés mais résolus, qui proclament "la République libre du Vercors". Devenus une menace pour les Allemands, les résistants du Vercors sont assiégés. Ils attendent en vain des secours et se retrouvent isolés - certains diront abandonnés.
Le 21 juillet 1944, le général allemand Karl Pflaum lance l’assaut contre les maquisards du Vercors. Pour cette opération, il dispose d’un armement considérable, notamment trois bataillons venus du front de l’Est . L’occupant nazi bénéficie aussi du soutien actif de la milice de Pétain et des groupes mobiles de réserve (GMR), garde rapprochée du maréchal. En tout 15 000 hommes se lance à l'assaut du Vercors. L'attaque est générale, par les routes, par les "pas", ces cols escarpés que l'on ne franchit qu'à pied, et par les airs puisque sur Vassieux se posent les planeurs à croix noires de la Waffen SS là où auraient dû atterrir les alliés. Après une semaine d'un combat acharné mais inégal, le Vercors est à genoux. Plus de 600 résistants et une centaine d'Allemands sont tués. Quant à la population, exposée à la sauvagerie des assaillants, elle paie un lourd tribut : 201 personnes meurent dans des conditions souvent atroces et 41 autres sont déportées. Au total dans cette bataille du Vercors, huit cent quarante personnes, civils et militaires, seront victimes de cet assaut impitoyable des troupes hitlériennes, qui brûlent tout sur leur passage, achèvent les blessés, y compris les enfants. Quant aux maquisards survivants, ils sont contraints de se disperser.

Le village de Vassieux :
En novembre 1943, le Vercors accueille son premier parachutage d'armes et de matériel. Les premières attaques allemandes contre le Vercors ont lieu le 22 janvier 1944 aux Grands Goulets, puis le 29, à Malleval (Isère).
Bientôt connu comme l'un des principaux centres de résistance du maquis, le village de Vassieux, situé sur le plateau du Vercors, à 1 000 mètres d'altitude, est l'objet, du 16 au 24 avril 1944, d'une opération de répression menée par la milice française sous le commandement d'Agostini. Plusieurs fermes sont pillées et incendiées, des habitants torturés et déportés et trois d'entre eux fusillés.
   
Le 25 juin 1944, les alliés procèdent à un parachutage massif d'armes sur le plateau. A plusieurs reprises, la population apporte son aide aux opérations de récupération du matériel, de jour comme de nuit.
Le 14 juillet, après le lancer de plus d'un millier de containers par les alliés, l'aviation allemande bombarde en représailles le village de Vassieux dont la moitié est détruite et le reste en flamme. 25 habitants sont tués et les bombardements systématiques se poursuivent jusqu'au 21 juillet pendant que des divisions de montagne allemandes bloquent tous les accès au plateau.
Le 21 juillet 1944, les troupes ennemies passent à l'offensive et se dirigent vers le plateau. Simultanément, 400 parachutistes S.S., à bord de vingt planeurs, se posent par surprise sur la plaine de Vassieux.
   
Le village est investi et, pendant trois jours, les combats font rage. Avec un raffinement de cruauté, les Allemands torturent les habitants qui n'ont pu s'enfuir et les FFI qu'ils arrêtent. 82 habitants et 120 combattants FFI sont ainsi massacrés à l'intérieur ou aux alentours de Vassieux dont il ne reste que des décombres. Pendant trois semaines encore, les derniers survivants sont traqués impitoyablement par les Allemands qui occupent les ruines du village, détruit à 97%.

 
Envoyé spécial

 
Dates

*  21 Février 1916 : Bataille de Verdun
 * 3 septembre 1939 : L'Allemagne torpille le paquebot Athenia faisant 112 morts
* 22 juin 1941 : Opération « Barbarossa » l’Allemagne envahit l’URSS.
 

par Caius

 
Pulicité


(Bière De Vezelise - 1920)

 Le service pub

(Les Tigres volants - 1942)

 
Fond sonore : La Liste de Schindler